Le célibat des femmes en Kabylie

Publié le par Karim Kherbouche

Quand l’amour s’en va !

Nombreux sont présentement les jeunes qui optent pour le célibat ou bien qui sont condamnés à le demeurer et ce, pour diverses raisons. A l’essor de l’individualisme, caractéristique du monde moderne, s’ajoute la contrainte du manque de capital social et la multiplication des besoins. Dans un pays où les rapports entre les hommes et les femmes sont sujets à tabous, " la vie en solo ", même si elle est choisie, n’est point facile à mener.

Vivre seul, vivre sans amour, c’est le pire des châtiments, affirme un jeune célibataire de 35 ans, instituteur dans une école à Bgayet, et qui dit essayer de se passer du mariage en raison de sa situation sociale. Malgré lui, il éprouve une terrible frustration que rien ne peut combler. Il ajoute : je me sens seul même si je vis toujours avec ma famille qui est pourtant nombreuse ; j’habite encore chez mes parents et je ressens comme une humiliation le fait que je suis incapable de me prendre en charge tout seul et de fonder un foyer.

Ils sont chômeurs où travailleurs à faible revenu, beaucoup de jeunes sont forcés à demeurer célibataires. Pis, parmi les personnes interviewées, certaines avouent, parfois à un âge avancé, n’avoir jamais vécu d’histoire d’amour, ni eu de relation sexuelle ! Le problème se pose avec plus d’acuité dans le milieu rural. Eu égard au chômage qui frappe de plein fouet les villages, la plupart des jeunes villageois travaillent dans les villes, ce qui les expose, dans la plupart des cas, au problème de logement qui les contraints à " la vie en solo ".

Nous ne devons surtout pas sous-estimer le problème du célibat, car beaucoup affirment qu’il est la cause de leur désenchantement. Partant, il serait l’une des causes, voire la cause principale du suicide, un phénomène qui, hélas, a atteint des proportions alarmantes dans le département de Bgayet où l’on ne cesse d’annoncer dans la presse des cas de victimes ayant mis fin à leurs jours. Au risque de le répéter, même si le mobile peut être différent d’une victime à une autre, on ne peut occulter le fait que la plupart des suicidés ont un point commun : ils sont célibataires et en difficulté financière.

Si les personnes de sexe masculin ont le choix de tourner la page de " la vie en solo " quand leur situation devient plus favorable avec l’âge, la crainte d’être condamné au célibat s’empare particulièrement de la gent féminine qui, avec l’âge, voient leur espoir de se marier s’amenuiser de jour en jour. Cette angoisse touche même bon nombre d’adolescentes qui, compte tenu du nombre effarant de jeunes femmes non mariées, sont précocement préoccupées par le mariage. Ce qui les prive de vivre de façon équilibrée leur jeunesse et de construire tranquillement leur avenir. C’est la raison pour laquelle, expliquent certaines d’entre elles, elles préfèrent sortir avec des hommes à l’âge de se marier. Leur manque d’expérience fait souvent d’elles des proies toutes désignées pour des prédateurs de tout poil.

Par ailleurs, certains croient ou veulent (faire) croire que le célibat des femmes est tout bonnement synonyme d’un repli sur soi ou serait dû uniquement à la pénurie d’hommes. Pourtant, il existe bien celles qui ont choisi la vie de célibataire de leur "propre volonté". Elles sont généralement citadines et/ou sur-diplômées. Ceci trouverait sans doute son explication dans leur rejet du statut traditionnel de la femme qu’elles jugent injuste et rétrograde. Il est bien clair que ceux qui veulent faire croire que nous manquons de prétendants, affirme une enseignante à l’université de Bgayet, quadragénaire, habitant en solo, ont pour dessein de nous faire regretter amèrement d’échapper aux rôles traditionnels et de déconseiller aux autres femmes de marcher sur notre sillage. Elle enchaîne : je ne suis point contre l’idée du mariage, bien au contraire, le besoin de vivre en couple demeure toujours fort, mais ce qui change pour moi c’est l’idéal du couple ; la question aujourd’hui est de savoir si s’abandonner au travers du couple ne mènerait pas à la perte de soi-même. Cette idée est largement partagée par les femmes et les hommes ayant choisi de vivre en solo. Autrement dit, être sans conjoint ne signifie pas forcément en chercher un.

Il existe aussi des personnes non mariées qui ne souffrent pas de problèmes matériels, mais qui disent n’avoir pas pu trouver la personne idéale qui réponde au profil qu’ils recherchent. Le manque de communication a rendu les rencontres difficiles. Certains d’entre eux ont bien pu trouver la solution avec l’Internet qui est devenu un instrument de rencontre à part entière.

Enfin, quelque soit l’approche faite au célibat selon qu’on mette en avant les délices de la vie indépendante ou les affres de la solitude, le mariage est et demeure dans tous les cas de figure nécessaire et important dans la vie de l’être humain, parce que le bonheur se multiplie en se divisant. Un seul être vous manque et tout est dépeuplé. Et pour conclure, " le mariage peut être un lac orageux mais le célibat est presque toujours un abreuvoir boueux ", pour reprendre une expression de l’écrivain britannique Thomas Love Peacock.

Par Karim Kherbouche (Kabyle.com, Kabylie)

Les aveux de Samia, 38 ans, poétesse et enseignante au lycée 

Avez-vous choisi votre célibat ?

Non, bien sûr.

Pourquoi bien sûr ?

Parce que, pour des raisons que tout le monde connaît, il y a actuellement peu d’hommes qui se marient et ils choisissent généralement des filles plus jeunes. Quand j’étais jeune, j’avais quelques prétendants mais le mariage ne fut pas une priorité pour moi, je voulais plutôt continuer mes études. Puis, à un certain âge, plus un seul homme n’est venu demander ma main. Néanmoins, je ne regrette rien, car si c’était à refaire, je ferais exactement la même chose. Je devais d’abord m’instruire et pouvoir gagner ma vie pour me garantir une certaine indépendance.

Avez-vous un petit ami ?

Non, pas du tout. Avec le temps, cela m’est indifférent, je suis devenue une célibataire endurcie (rire).

Pourtant, toute votre poésie est marquée par l’amour !

C’est ma manière à moi d’être amoureuse.

Comment vivez-vous votre solitude ?

Au début, c’était difficile, j’ai cru que j’allais crever, notamment avec le décès de mes parents. Étant fille unique, je me suis retrouvée subitement seule à la maison. Je devais assumer le rôle d’un homme et celui d’une femme à la fois. J’avais 29 ans à l’époque et je vivais avec l’angoisse de rester toute ma vie célibataire. Je me posais trop de questions qui, bien qu’elles soient légitimes, ne débouchent sur rien. Je tournais en rond et je déprimais. J’étais très malheureuse et égarée. Je m’inquiétais du futur en oubliant de vivre le moment présent.

Un jour, lasse de me tourmenter, j’ai dû choisir entre la vie et la mort. Il me fallait en finir. En réfléchissant plusieurs fois, je me suis rendue compte que j’attachais beaucoup d’importance à la vie. Quand j’en ai pris conscience, j’ai cessé de poursuivre ces questionnements et de vivre le moment présent. J’ai décidé de prendre ma vie en main en fonction de ce que je possédais et non du manque, plutôt que de me déprimer et de focaliser toute mon énergie sur le mariage. J’ai organisé ma vie et je m’accordais des moments de joie et de distraction. Peu à peu, j’ai pris plaisir à vivre et les gens commencent à s’intéresser à moi.

Peut-on donc dire que vous êtes heureuse aujourd’hui ?

Oui, la vie m’a appris surtout à être forte et à surmonter les obstacles. Il y a mille et une façon d’être heureuse.

Qu’est-ce que ça fait de vivre en solo ?

On décide soi même pour sa vie, on peut être soi-même et maîtriser son existence. Néanmoins, tout le monde sait qu’on ne peut vivre heureux à l’écart de la société. Hélas, de nos jour, tout a changé, non seulement on vit seul, mais, pire encore, on se sent isolé. On ne trouve plus avec qui partager ses joies et peines, comme ce fut le cas pour nos parents. Les problèmes matériels sont également à supporter seule. On vit dans la hantise de tomber malade quand personne n’est là pour vous apporter secours, d’oublier les clefs à l’intérieur de la maison, de se réveiller au milieu de la nuit sans pouvoir retrouver le sommeil et sans personne pour vous tenir compagnie, etc. Faut seulement savoir gérer tout ça et se contenter de ce qu’on a quand on n’a ce qu’on veut. Et puis, avec le temps, je me suis aperçue qu’il y a un côté positif dans chaque chose qu’il faut savoir déceler et mettre à sa faveur.

Avez-vous quelque chose à dire aux personnes qui vivent seuls ?

S’il y a quelque chose à leur dire, ce serait de porter un nouveau regard sur le présent. Il faut le voir comme une chance de créer, de recommencer et de réessayer de reconstruire son bonheur. Il faut savoir lâcher prise, laisser tomber, reprendre la vie. L’amour n’est pas le fruit d’un effort, c’est plutôt une rencontre spontanée avec soi-même et avec l’autre. C’est comme le sommeil, si on s’efforce de dormir, on ne dort jamais !

Entretien réalisé Par Karim Kherbouche

Farid: Emouvantes sont les réponses de Samia ! Elles me sont allées droit au coeur ! C’est la réalité amère d’une Algérie qui n’arrive point à se débarrasser de ses tabous et qui traverse une crise économique et multidimensionnelle. le jeune dit : je n’ai pas de logement, pas de boulot, je ne peux pas me marier, et les interdits de la société ne me permettent pas d’avoir une relation amoureuse avec une femme. Les femmes souffrent de la même manière, voire un peu plus comme le précise l’article...

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> Quand l’amour s’en va ! 5 septembre 2005 11:56 Comme Fraid, je trouve cet article et le témoignage qui l’accompagne particulièrement émouvants. Espérons que hommes et femmes arriveront à concilier les contraintes de la vie moderne et le désir de vivre une relation amoureuse, en Agérie comme ailleurs.

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      > Quand l’amour s’en va ! 5 septembre 2005 14:58, par ShamirCe qui fait encore plus mal c’est de savoir que l’Algerie actuellement connaisse, avec un baril a 70$, une prosperite financiere qu’elle n’a jamais connu de son histoire. L’ Algerie de Bouteflika, Quelle malediction) !!!

          Shamir

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          > Quand l’amour s’en va ! 5 septembre 2005 16:56, par fleurs de lotus oh oui combien je comprends cette jeune dame SAMIA ! en effet dans la vie il ne faut jamais laisser la déprime l’emporter sur la force,de se relever et demeurer debout face à la difficulté ! car en puisant au fond de nous , il y a un puit inépuisable et insoupçonnable de de force.....Chacun de nous a son parcours parsemé d’embûches ;mais en s’acrochant si il le fallait à un fil invisible , on parvient à s’en sortir...Courage ;allez de l’avant vous y parviendrez plutot que prévu.....croyez mon experience à 58 piges !!!bonne chance........ farida

            > Quand l’amour s’en va ! 8 septembre 2005 16:19, par yidir33 Bonjour tout le monde. je vous cache pas, je n’ai pas lu tout l’article, mais j’ai lu quand même les messages des forumistes. Je pense que chez nous, en kabylie, on a vraiment un problème sur le mariage, surtout pour les filles. On voit des parents s’inquiéter pour le sort de leurs filles s’elles ne trouvent pas de maris. J’ai vu chez nous au village, ces dernieres années, des filles sortir, sortir pour aller soi-disant faire un stage et qui, avant ne sortent pas. Ce stage, évidemment, comme on le sait tous, n’est qu’un moyen pour pêcher un mari a tout prix, jusqu’a même, se permettre des attitudes pas habituelles et cela biensur pour attirer les jeunes. De ces attitudes, je vois les tenues un peu legeres, parfois même trés légeres qui a mon avis touchent vraiment a la dignité de la fille telle qu’elle est. On peut sentir de cela de l’impatience, même de la frustration de la part de nos jeunes, mais je pense qu’il faut réflichir avant de se laisser aller dans tout ça, le mariage c’est une trés bonne chose, il aide a l’épanouissement de la personne, mais c’est pas a n’importe quel prix. Il faut preserver sa dignité avant tout, je pense, c’est essentiel dans la vie que d’être digne, il ne faut pas se laisser aller et suivre ses envies les plus naturelles et casser parfois avec cela tout un cadre social bien fait a mon avis et qui jusque là permet aux femmes qui restent a la maison, et a celles qui savent preserver leurs honneurs, de se marier, et de construire une famille. Je n’ignore pas néanmoins, qu’il y a d’autres mauvaises "méthodes" pour le mariage a tout prix, comme le mariage forcé qui, je le crois sincérement est un crime envers la femme. Mais je pense aussi, que actuellement si l’on se bat pour sortir du piège du mariage forcé, on tombe dans un autre piège, celui de l’humiliation de la femme, de l’instrumentalisation de la femme. On commence nous aussi,a réduire la femme a un statut d’objet en la laissant s’exposer dans les rues et les places publics. Mes respects vont directement envers nos femmes...

              > Quand l’amour s’en va ! 8 septembre 2005 19:17, par Dégouphobe Cet article et surtout l’interview m’ont touché profondément dans la mesure où je suis moi-même un jeune villageois de 36 ans, célibataire, chômeur, et tout ce qui s’en suit ! Faute de moyens, il m’arrive rarement de sortir de mon village pour venir au chef lieu de commune pour surfer sur le net. A chaque fois je vais sur kabyle.com bien sûr pour me mettre un peu à jour kabylement parlant. Je suis amoureux d’une jeune fille, maintenant elle est mariée parce que moi je ne peux pas fonder un foyer. Je l’aime toujours, même si je n’ai le droit de l’aimer. Est-ce que je fais l’amour ? Non, pas du tout. Mon sexe risque de disparaître parce qu’il n’assume plus sa véritable fonction ! Mais je demeure l’éternel amoureux et je m’en fous du reste. Kahina a raison, on peut être amoureux même si l’on a rien et même on n’a personne dans notre vie. Les plus belles roses poussent sur des fumier, dit-on, n’est-ce pas ? Vive Tayri quand même mes amis !

               

             

           

       

 

> Quand l’amour s’en va !

6 septembre 2005 10:27, par kahina
Azul fellawen, Cet article nous donne une vision assez réaliste de ce que vit tout jeune. Ce que je n’arrive pas à comprendre c’est comment vivre sans amour ?! Personnellement, je pense que même si on est célibataire, l’amour est en nous même, caché, non dévoilé peut être, mais il est là présent dans chaque être. Il suffit d’ouvrir un peu les yeux et plus le coeur, il est peut être à votre porte ! L’amour est le plus beau cadeau sur cette terre, ouvrez vos portes mes frères, près de vous une belle fleur à cueillir, ne la laissez pas mourir, rien qu’un geste et l’amour fera le reste ! Je vous souhaite tout le bonheur du monde, soyez heureux !

Voir en ligne : Quand l’amour s’en va !

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7 septembre 2005 19:04, par Karima

Le mariage est une ’’pratique’’ en voie de disparition ; on le constate dans tous les pays développés. Même les mariages conclus se défont (regardez le taux de divorces !) Notre pays ne fera pas exception à la règle. Cependant, la particularité que nous vivons est que : on ne peut ni se marier, ni vivre un amour en dehors du mariage. Nous sommes une génération charnière (de sacrifice), celle de la fin du mariage qui ne s’ouvre pas encore pour la liberté de célibataire. je parle comme une célibataire alors que je suis mariée et vomis ce mariage dont je ne pourrai pas facilement me défaire à cause des enfants que j’ai mis au monde. Mon Dieu, j’envie les célibataires, j’espère le redevenir un jour... Pour moi qui vis au Canada, ce sera sûrement moins pire que pour une fille de Kabylie. Je comprends le combat que doivent mener mes soeurs de Kabylie. Dites vous qu’à d’autres époques, les femmes du monde entier on mené ce combat. Bon courage !

Karima- Montreal

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    • > Quand l’amour s’en va ! 9 septembre 2005 18:48, par Katia Ma chère Karima, je suis navrée que tu vomisses ton mariage, toi qui a la chance à la fois de te marier et de vivre au Canada. Malheureusement un bon nombre d’Algériennes, une fois au Canada veulent se débarrasser du mari qui a tant fait pour qu’elles arrivent dans ce meilleur pays du monde. Je crois sincérement qu’elles veulent la liberté sans y consentir la responsabilité nécessaire (Canadienne quand cela m’arrange et Kabyle quand c’est dur !). Je pense qu’un mariage comme tout autre forme d’association doit s’entretenir comme un jardin (arroser, enlever les mauvaises herbes,....) avec beaucoup de patience. Le partenaire, murit et vieillit et il faut faire avec. C’est de l’ingratitude que de demander à un Algérien (Kabyle en plus), apres t’avoir donné sa jeunesse et tout fait pour que tu vives dans un pays libre, de souffrir les caprices d’une canadienne. Moi, je suis à ton opposée. Je suis malheureusement célibataire encore à 35ans. Au Canada depuis 5ans, je travaille en qualité d’ingénieure dans ma spécialité, je fais du sport et j’écris pour m’affiirmer même en solitaire. Non ! je ne me sens pas malheureuse. je n’ai pas de copains car je ne fais les bars. Dans des milieux sains comme les familles que je côtoie, je n’ai rencontré personne de mon âge. Je reste persuadée que je vivrai un jour heureuse et rendrai heureux un gentil Algérien. J’ai confiance en moi : je suis instruite, je suis belle et je suis sérieuse. Si avec tout cela, je ne trouve personne, c’est que personne ne me mérite et donc je serais mieux seule ! Bonne chances les filles !!!!

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    • > Quand l’amour s’en va ! 9 septembre 2005 20:06
    • Tres chere Karima Montreal,je suis une femme kabyle Algerienne, et laisse moi te dire que tu te trompes beaucoups d’envier des Celibataires ici et la, comme il a ete’ cite’ plus haut par un intervenant du forum, "ce n’est pas si exitant que ca d’etre celibataire a 30 ans, et encore moins aux ages avancés" , MAIS PAR CONTRE NOS PARENTS ONT VECU DES RELATIONS DISFONCTIONNELLES", ou ils n’avaient pas un mode de vie pour vivre une vie de couple armonieux sauf le religieux qui ne veut evoluer pour s’ajuster avec l’ere dans laquelle on vit.En Fait il S’ agit dans tout ca de trouver un certain equilibre, la communication, le verbe juste, c’est avec divers ingredients qu’on fait une bonne "tchetchouka", mais par contre une vie de couple et une vie de famille est tres vitale pour eviter "les maux de la vie" qui pour certains ont conduit aux suicide et aussi pour ne pas se perdre !! et ceci ne s’applique pas juste à la Kabylie mais a toutes les nations qui se perdent un peu avec l`ere moderne mais soyons positifs ce n`est qu`un cycle d`une vie, on finira par trouver un equilibre dans tout ca mais ceci ne viens pas sans l`evolutions des religions et le regard ouvert sur les faits et la realité d`aujourd`hui.Aussi faut que vient faire la loi de la charia dans les pays occidontaux ?, nous femmes Algeriennes devront dire non à l`application de la Loi de la Charia islamique dans les pays occidontaux et la kabylie et Algerie mais par contre oui a la recherche de l’equilibre. voila’Ait Hocine
    • > Quand l’amour s’en va ! 9 septembre 2005 21:25, par abdel
    • Le célibat n’est nullement en soi un problème spécifiquement kabyle, au contraire il s’inscrit dans ces grandes tendance de l’évolution sociétale, individualisation de plus en plus des société moderne qui valorisent la liberté plus qu’autre chose, c’est vrai que chez nous le problème n’est pas vécu et perçu de la même manière en raison des différences culturelles, religieuses et les modes de vie. Les raisons et les motivations ne sont pas identiques, chez nous le phénomène s’explique principalement par des raisons purement économiques, chômages, problème de logement. Dans les sociétés occidentales c’est plus en raison de l’imposition des aidées libératrices féministes qui essaye de s’affranchir de la dominance des valeurs traditionnelles à leurs yeux mascho et myogènes qu’il faudrait bien bannir.Quoi que en dise, le mariage reste la valeur sûre, pour l’épanouissement personnel, où l’amour, la solidarité, la compassion, les vrai projet et au-delà de toutes considération matérielle et tout égoïsme s’expriment.
    • > Quand l’amour s’en va ! 10 septembre 2005 10:48, par Maurane qui a dit que l algerie et ces jeunes n evolu pas et qu’ils ne peuvent vivre un amour en dehors du mariage....c etait bon je pense il y a quelques annees , mais maintenant les jeunes et jeunes filles surtout suivent la modernisation, en tout, mode..amour, et on tres souvent des relations amoureuses avant le mariage,...he oui il faut ce rendre a l evidence meme en cela elle sont a l heure du reste du monde et surtout arreter de ce voiler la face... Je connais tellement d exemples, aussi bien de garcon que de filles.que bien des fois c est moi qui ai l air d une novice....mais pas tellement encore le courage d en parler en algerie,Il n y a qu a regarder la mode.les nombrils a l air.et les pantalons extra..extra bas ou les culottes depassent....alors s il vous plait on arrete l hypocrysie..et on laisse les jeunes vivre.c est vrai que les traditions sont maintenue pour les familles, ...mais la realite elle est bien la sans ce voiler la face....les rues d Oran sont pleines de ces jeunes et cela devient assez frequent de rencontre des jeunes evolues dans le pays....disco, bar, ect ..ect....un ami perso a moi me disait qu il n ai pas rare qu il recoive des avance de jeunes fille.et j ai ete moi meme presente d envoi sur son portable de messages sms d un jeune fille qui ne laissait rien a desirer aux annonce que l on voit sur le net.malheureusement cette jeune a ete devoile ..(.une de ces voisine agee de 18 ans fille de tres bonne famille et encore etudiante)...et ne me dite surtout pas que c est un cas particuliers......et il a signaler le fait a sa famille heureusement pour lui que les message etait reste sur son portable et qu il n a jamais donner de reponse.. je crois qu il est temps de dire a haute voix que l algerie comme les autres pays nord africains .comme le reste du monde a ces jeunes qui on soifs d experiences....du a tout ce qu ils peuvent voir en pub, media.et experience des autres aussi. je sais que ma reponse ne va pas telleemnt plaire a certain, mais je pense etre en toute franchise dans le vrai... Je crois aussi qu avec le temps de plus en plus de jeunes choisirons le celibat a loing terme pour ce creer une situation financiere une autonomie personnel et peut etre apres penseraon fonder une familles il serai temps que l on arrive a faire cesser les tabou du mariage, on ne ce mari jamais pour la famille en fin de compte.c est vrai les familles nous marient , mais personne n est la pour voir la souffrance derriere ce masque qu est le mariage..je comprend tres bien la femme qui a repondu avant moi.. seulement je pense qu il faut encore beaucoup de courage pour un jour decider de ce lever et de tout recommencer .je l ai fait il y a 30ans et pas un jour je ne l ai regretter, je suis dans le medical, mes enfants sont grand et on de bonne position.mais c est moi qui les aient elevee avec mes idees..de respect et de liberte......mes mantras sont...bien faire et laisser dire...et respecte toi toi-meme et tu sera repecte..... je vous souhaite a toutes une bonne continuation....et que chacune trouve son bonheur comme elle le souhaite , mais qu elle sache la valeur du mot..." etre heureuse". Maurane
    • > Quand l’amour s’en va ! 12 septembre 2005 16:11, par rachidas
    • Je suis sur que vous etes entrain de vivre une mauvaise experience avec ton mariage..........mais arrete de nous dire ce que vous ne ponsez pas, les filles kabyles sont loin de se plaindre toutes du mariage !il n’y a que celles qui se croient superieur aux autres qui ne veulent pas du mariage..............l’essentiel c’est de bien choisir le bon partenaire et de fuir toute hypocrisie, comme celle de nous dire à partir du CANADA, que tu envies les célébataires peut etre tu préfères un canadien à ton mari............pas plus RACHID
    • > Quand l’amour s’en va !

8 septembre 2005 20:18, par azziz

Je suis vraiment desolé pour ma soeur de ne pas avoir reussi sa vie de couple comme elle l’entend .Mais il ne faut pas diaboliser le mariage pour autant .Le mariage reste le mariage et les mauvais exemples ne doivent pas masquer les bons qui sont tres nombreux .Le canada , ce beau pays dans lequel je reside n’est pas du tout un bon exemple social .Ce pays connait actuellement une profonde crise sociale , on ne parle pas beaucoup , mais le deficit de natalité est la pour en temoigner .Mais je reste toujours surpris de voir que les femmes algeriennes ce rendent compte du bienfaits du celibat des qu’il arrivent à des pays comme le canada .Comme si se trouver seul à l’age de quatre vingts est tellement excitant .

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8 septembre 2005 20:54, par Lyes

il est de plus en plus difficile de vivre en couple. L’algerienne d’aujourd’hui est a une etape charniere qui la rend incohérente ! Elle se veut moderne mais aime garder certains aspects de nos traditions qui l’arrangent. Ainsi, nos femmes, malgre qu’elles travaillent et ont un revenu, rechignent à participer à égalité avec l’homme aux dépenses du ménage, comme le loyer par exemple. Il est vrai que notre tradition les a habitué à ce que ce soit l’homme qui paie le loyer. De plus, elles font de moins en moins de tâche ménagères et devant cette incohérence, les hommes trinquent. Ce genre d’incohérence chez la femme, provoque de plus en plus de divorces.

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    • > Quand l’amour s’en va ! incoherence des femmes 12 septembre 2005 12:00Quel discours de macho ! La cause du divorce serait dû à Madame ? C’est trop facile mon cher.... Tu nous décris là un cas particulier (peut-être est-ce le tien ?). Dans la société actuelle, 2 salaires sont nécessaires pour vivre bien au quotidien sans avoir à "se serrer la ceinture". Et ces 2 salaires doivent servir à subvenir aux besoins de la famille entière : le partage est de rigueur et il va de soi. La responsabilité dans une famille incombe aux 2 parents.

      > Quand l’amour s’en va !

9 septembre 2005 10:36, par sous un autre angle..

La première réflexion qui m’est venue à l’esprit après lecture de cet article et des avis donnés (que l’on m’a expressement recommandés de lire) est que bon, il ne faut pas être né en Algérie, ni même y vivre pour avoir à connaître la solitude et les effets néfastes que le repli sur soi peut engendrer. Ceci dit, je pense que le besoin express de se "coupler" né avant tout, si je m’en réfère aux mots avancés, d’un mal de vivre avec soi. Pourtant un couple ne saurait prospérer dans le respect mutuel et personnel qu’avec deux partenaires qui se satisfont avant tout à eux-mêmes. On ne saurait se lancer dans l’aventure à deux sans avoir à en subir un retour de manivelle qu’avec la seule ambition de combler des vides, vides en soi et vides dans sa vie.

L’argent ? Je connais des couples aisés qui ne s’aiment pas et pourtant se complaisent dans l’illusion de l’amour. J’en connais d’autres carrément fauchés et qui pourtant sont parvenus à construire. L’amour n’est pas réservé. Les origines, que celles-ci soient sociales ou géographiques, ne sont que prétextes à justifier sa solitude. Avant de trouver un coupable sur l’extérieur ne serait-il pas plus judicieux de faire sa propre introspection afin d’essayer de déterminer quelles sont les véritables "empêcheurs de tourner rond" et de parvenir à déterminer nos propres peurs ?

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9 septembre 2005 20:15, par Akli

Il S’ agit de trouver un equilibre entre le modele d’avant et les realites d’ aujoud’ hui, cependant il faut etre bien avec soit avant d’etre avec les autres, la vie de couple est tres importante elle procure une securite’ de base primordiale.

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    • > Quand l’amour s’en va !Tout s’écroule. 19 septembre 2005 12:52Aziul : Absolument cet équilibre on le retrouvera dans une kabylie autonome nous les kabyles le modéle nous l’avons depuis MASSINISSA,tant que nous serions associés à ces arabos il n’y a aucun éspoir nous avons deux visions opposées de sociétés, comment construire quelques choses de positif ?pour ma part c’est impossible,quand deux personnes regardent l’une rêve de l’orient l’autrte de l’occident comment pouvoir construire un pays une région c’est vouer à l’échec d’avançe c’est ce que nous vivons actuellement.

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  • > Quand l’amour s’en va !Tout s’écroule.surtout sans Tamazight officiélle ; 24 septembre 2005 00:41 Azul : rien ne pourra aller mieux depuis que cet arabo-islamo-bâathiste qui déclare que notre Tamazight ne sera jamais officiélle un autre président plus préstigieux que fût feu DEGAULLE avait dit de l’algérie était française le fameux je vous ai compris en 1958 de DUNDERKE à TAMANRASETfrançais à part entiére pour changer d’avis quatres années plutard et c’est l’indépendançe pour boutef çà sera pareil tamazight sera officiélle sans lui mebla yemma-s areav aseman afuhan. Vive la kabylie vive Tamazight officiélle sans boutef elle le sera par un kabyle.vive nos âarouchs le combat continue imenghi d-win yets-kmilen. Ar-tufat MASSINISSA.

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10 septembre 2005 20:27, par Un enseignant

Il n’y a pas plus humain que de partager ses joies et ses peines avec quelqu’un que l’on aime. La solitude est anti-nature. L’homme n’est pas fait pour vivre seul, c’est ma conviction. Et ce que ressent mon collègue instit de Bgayet me serait aussi insupportable.

La société algérienne est à la charnière de l’archaïsme et de la modernité. Tôt ou tard, elle basculera totalement dans cette dernière. Alors les jeunes libérés des containtes coutumières encore en vigueur aujourd’hui pourront s’émanciper pleinement sans se cacher. Faisant fi des tabous, ils pourront vivre des relations entre filles et garçons, partager des projets d’avenir, des projets de couple. C’est la plus belle chose qui puisse leur arriver. La situation économique actuelle ne permet pas encore ce changement. Le chômage, le manque d’argent entraînent le désoeuvrement, l’ennui, la déprime. Difficile d’envisager une vie de couple dans ces conditions. Il n’est pas étonnant non plus que l’on assiste à de plus en plus de suicides.

Mais faisons confiance à l’avenir, forçons le destin et prenons en main notre destinée. Il y va de notre survie.

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12 septembre 2005 15:57, par rachidas

En lisant les réactions de certaines personnes, je me rends compte à quelle point certains peuvent etre hypocrite ! Certains n’hésitent pas à parler de "BRISER LES TABOUS", je voie bien de quoi ils parlent............Au fait, je suis sur que aucun d’eux ne pourra réelement brisé un seul tabou concernant les relations Homme-Femme, car ils font ullision au rapports sexuels entre les deux, Ils n’hisitent pas à nous parler de modernité, j’aimerai bien qu’ils me disent en quoi l’amour et lié à la modernité, ces personnes veulent une libération des moeurs or personne d’eux ne l’admet en réalité............y’a-t-il quelqu’un qui accepterai de voir sa soeur cochée avec quelqu’un ou découchée un soir (ne pas rentrer à l’heure) ........................ ? En réalité, les TABOUS dans certains parlent n’existent que dans leur tete, car le vrai probleme aujourd’hui pour ces million d’amoureaux est les conditions socio-professionnelles difficiles dans lesquelles ils vivent ........pas plus Alors, cessez votre hépocrisie, et ne vous montrer pas aussi libertins que vous nous le faites croire !!

AIT-SADOUNE RACHID

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    • > Quand l’amour s’en va ! 15 septembre 2005 21:29Azul ; pour ne citer que ce pays qu’est la Françe par-ce-que jy vis en tant qu’émmigré ,il ya deux millions d’hommes et de femmes seuls c’est incroyable dans ce pays ou il ya la libérté est totale pour se recontrer pourquoi ? et ca ne se fait pas,on pense qu’ il ya une grande part d’égoîsme c’est la conséquence de ces sociétées dites libres il faut en payer le prix.par contre chez-nous c’est plutôt nos tabous,travail,l de se loger etc.... les situations ne sont pas les mêmes mais la chose est la même pour ne pas dire probléme en déffinitive tous ce beau monde est loger içi ou làbas à la même enseigne on ne se retrouve pas pour des raisons opposées c’est bien dommage il n’y a pas de plus beau que l’amour et la vie à deux. Vive la kabyle ar-tufat.

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16 septembre 2005 02:09, par Brahim de la Moselle France

le destin on ce le fait,c’est pas dormir jusqu’a midi est après ont dit on n’arrive pas L’Algerie est un tres beau pays pleine de richesses que certains ne savent pas l’utiliser.Brahim de la moselle MERCI

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    • > Quand l’amour s’en va ! tout s’enva c’est réel : 24 septembre 2005 00:56 Azul awk ;c’est facile à dire losque l’on se trouve dans nos situations je veux dire en Europe ou tout va bien sur tout les plans ou les ascenseurs marchent tu ouvres le robinet c’a coule ,tu appuyes sur le bouton et la lumiére fût,les supers marchés regorgent de marchandises,ou la viande d’agneau et entre 4et 6 euros le kilo etc.....et en plus l’amour c’est pour rien ou au pire 15 euros on a l’embarras du choix ;ce n’est pas le faîte de dormir ou de se lever que les difficutées se résolvent il ya des richeses qui sont entre les mains de ces maffieux d’arabos-bâathistes ;et qui ne partagent pas ils sont téllement égocentriques qu’ils y en que pour eux et leurs smalla,désolé c’est sans éspoir.Vive la kabylie libre et autonome.

      Voir en ligne : rtagent

Publié dans Femmes et société

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Quand l’amour s’en va ! la vie aussi s'en va avec
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